Le Patrimoine naturel

Des bords du Frémur aux bords de Rance, de l'entrée de Dinard à celle de Tréméreuc, la ville de Pleurtuit offre un patrimoine naturel diversifié, propice aux promenades.

Les bords de Rance

La ville de Pleurtuit compte 5km de façade maritime par la Rance. Grâce au GR 34 vous pouvez facilement découvrir des sites d’exception.

Fleuve côtier breton, la Rance prend sa source dans les Côtes d’Armor pour se jeter dans la Manche, entre Dinard et Saint-Malo.
Long d’une centaine de kilomètres, ce fleuve est surtout connu pour son usine marémotrice et son estuaire dont les rives se découpent en baies et petits ports fluviaux très prisés par les pêcheurs.

Alors que se découvrent de vastes étendues à marée basse, l’estuaire de la Rance ressemble à un bras de mer à marée haute.
Outre des paysages magnifiques et changeant à chaque saison voire à chaque marée, les bords de Rance offrent une nature riche et préservée.
L’observateur y découvrira de nombreuses espèces animales et végétales que l’on ne trouve parfois que sur ces sites.

 

La pointe de Cancaval

Avant le barrage de la Rance
Avant la construction de l’usine marémotrice de la Rance dans les années 1960, la pointe de Cancaval constituait la première défense naturelle contre la marée des ports situés en amont dans l’estuaire.
Au XVIIIe siècle, cette barre rocheuse et boisée a permis de développer une forte activité navale dans l’anse de Montmarin qui la jouxte. Des dizaines de navires sont alors construits à la malouinière de Montmarin. Ce monument  historique entouré d’un vaste jardin botanique est aujourd’hui ouvert au public entre avril et novembre.

Un haut lieu de migration
Pin maritime, chêne vert, chêne pédonculé, châtaignier, sureau noir… Les nombreux arbres feuillus et résineux de la pointe de Cancaval cohabitent avec le houx, l’aubépine, la grande pervenche et l’ailante de Chine. Cette végétation et les eaux calmes de l’estuaire procurent abri et nourriture à de nombreux passereaux : rouge-gorge, pinson des arbres, mésange charbonnière, etc.
En automne et en hiver, on observe également  une multitude d’oiseaux migrateurs tels que la bernache cravant, le fuligule milouin, le canard pilet, le courlis cendré ou le grand gravelot. Les limicoles sondent la vase des rives tandis que les grands échassiers comme le héron cendré et l’aigrette garzette arpentent les berges.
Pour découvrir ce site, n’hésitez pas à emprunter le sentier côtier aménagé par le conseil général qui offre, en outre, un magnifique panorama sur l’estuaire de La Rance.

Les étangs du Moulin Neuf

Deux étangs, accessibles par les lieux-dits “le Moulin Neuf” ou “le Dick” se succèdent sur près de 4 hectares d’eau. Une passerelles aménagée permet d’en faire facilement le tour.

Du Moulin Neuf au Dick
En partant du Lieu-dit le Moulin-Neuf, vous pouvez laisser votre véhicule sur le parking à proximité du local de l’association de pêche.
Vous longez le premier étang puis le second, traversez la passerelle et revenez à votre point de départ. Un chemin vous permet de bifurquer et de découvrir un sous-bois propice à la flânerie à l’écoute des chants des oiseaux.
C’est une promenade idéale à faire en famille.
Attention, en automne et en hiver, pensez à vos bottes !

Les étangs du Moulin Neuf sont également un site de pêche prisé.
N’hésitez pas à vous renseigner auprès du l’association de pêche

Le Frémur

Le Frémur est la rivière qui sépare l’Ille-et-Vilaine des Côtes d’Armor.
Il offre des paysages très différents de ceux de sa cousine La Rance.
Les retenues d’eau qui ponctuent son cours crée des étangs propices à la promenade.

Le Frémur marque la limite entre l’Ille-et-Vilaine et les Côtes d’Armor dans sa partie aval jusqu’à Tréméreuc.
Il est ponctué de plusieurs étangs retenus par des barrages (le Bois-Joli, le Pont- ès-Omnès) dont certains ont été créés sous l’occupation allemande pour servir de protection à la région malouine.
Sur le Frémur, le syndicat mixte de production d’eau potable de la Côte d’Émeraude s’est engagé depuis 2002 pour la reconquête de la qualité de l’eau. Les actions menées avec les agriculteurs, les communes, les particuliers et les écoles visent à réduire les pollutions par les matières organiques, les phosphates, les pesticides et, dans une moindre mesure, les nitrates.
Récemment, l’association Frémur Baie de Beaussais s’est engagée dans un programme de reconstitution du bocage et dans un plan de gestion des milieux aquatiques.

Le barrage du Bois Joli
Munie d’un barrage construit en 1990 et mise en eau en 1992, la réserve d’eau du Bois-Joli alimente l’usine de potabilisation qui remplace celle de Pont Avet.
Elle dessert les communes de la rive gauche de La Rance et une partie de la région malouine.

Le barrage du Pont-es-Omnès
Le Frémur présente sur son cours plusieurs barrages bloquant la libre circulation des poissons, notamment l’anguille.
Cette espèce aujourd’hui menacée, passe une partie de sa vie en eau douce, l’autre en milieu marin. Aussi, des passes à anguilles ont été aménagées pour leur permettre de franchir ces obstacles. Les populations d’anguilles font d’ailleurs l’objet d’un suivi scientifique depuis 1995.